Oeuvres

Images estivales 2015

Après l’exposition Rupestre, ce fut la préparation vers une nouvelle et première expérience de vente de tableaux sous les chapiteaux, (canopies : terme anglais) pour le Symposium de peinture de Cap-Chat se déroulant les 10, 11, 12 juillet 2015. L’activité, pour moi, avait pour but de vendre des petites œuvres sous la thématique de vacances d’été, de souvenirs de vacances en Gaspésie. Cela m’avait permis de créer des œuvres à partir d’une gamme infinie de propos tout cela jeté sur de petits tableaux exécutés à l’huile n’excédant pas 24 x 24 po. L’ambiance créée par l’équipe d’une douzaine d’artistes participants fit de cet événement unsuccès.


Élastomères (juin 2015)

Ces membranes d’étanchéité, avec lesquelles j’ai travaillé durant 20 ans de ma vie comme entrepreneur en toiture, ont fini par me servir en création et sont très précieuses. Le bitume chaud en surface, la taille du papier, le travail à la spatule du produit d’abord liquide, refroidissant et durcissant par la suite permettent d’incorporer la dimension sculpturale de l’œuvre. En plus elles sont conçues pour l’extérieur, donc garanties (20 ans) matériaux + main-d’ œuvre. Idéal pour votre cabanon.

 Recouvertes de peinture Alkyde, j’inclus la dimension couleur au produit final. Elles sont chauffées à la torche alimentée au propane. J’ai beaucoup réfléchi au fait de ne pas trop chercher à jouer sur 2 plans en mélangeant peinture et sculpture, mais la plasticité du médium élastomère peut se prêter à l’une ou l’autre des disciplines, d’alterner de l’uneà l’autre, soit de faire cohabiter les 2 techniques à merveille.

 


Rupestre

Fin 2013, début 14, je ressens le besoin d’explorer le grand format, et d’exercer mon dessin d’expression figurative, d’improviser et de développer une ou plusieurs facettes de l’action-painting, inclure du texte avec ou sans signification dans l’œuvre.

 Éprouvant quelques difficultés avec mes premières expériences, je découvre d’autres facettes de la perspective, des masses de couleurs, du sens de l’œuvre et surtout, je découvre de nouvelles manières de travailler bien personnelles. Plus de 75 œuvres furent produites et autres dessins noir et blanc.

Le titre attribué de Rupestre réfère au style des premières inscriptions qui ornaient les murs des grottes d’avant l’histoire, soit par frottage, par schématisation à la fois brute mais soignée des éléments prenant part au travail.   La sélection des œuvres fut faite à la lueur d’une lampe torchère dans l’entre toit de mon atelier en présence de François Wells directeur technique de l’Espace F de Matane. Nous suivions les combles où se tenaient suspendues les œuvres sur papier et apportions notre verdict pour la sélection. Il est à noter que seulement les œuvres sur papier ont retenu notre attention pour l’expo Rupestre de l’Espace F de Matane et de Ste-Anne-des-Monts et que les huiles sur masonite (Burlesques et Rupestres) ont servi à l’Expo Satire de la Micro-brasserie La Captive de Amqui.


Cohue

En 2013, parcourant la Matanie, je recueille, collectionne les témoignages et expressions des passants et travailleurs saisonniers de la région, victimes de la réforme de l'Assurance-emploi qui a durement frappé nos populations ces dernières années et tente de mesurer l'impact subi sous forme de tableaux.

Cris, doléances, opinions, murmures, objets tels que photos, découpures de journaux, pamphlets, assemblées de cuisine, émissions radiophoniques et télévisuelles et autres serviront d’éléments pouvant entrer dans la composition des œuvres. Par la suite, les collages, peinture gestuelle et autres interventions en atelier feront cheminer les œuvres en progression.

Les tableaux mesurent 16 x 16 po en moyenne et un peu plus, tous peints à l'huile ou à l'acrylique sur du masonite.


Battures

Réalisé en 1997 avec la collaboration du CALQ (Bourse B), le but du projet était de m’approprier un lieu donné, soient les berges du fleuve St-Laurent à St-Pierre de l’Île d’Orléans. Je logeai dans un camp de chasse l’automne, pour créer une œuvre peinte-sculptée inspirée de la beauté des lieux. Levers de soleil, vents, poussières, parcours de sentiers forestiers, objets trouvés et bercés par le vas-et vient des marées, traces de pas laissées dans le fond vaseux du littoral prirent part a cet ensemble nommé Images flottantes. Interventions à partir de substrats de différentes natures, tels que boues (vases), gesso fait-main avec colle de peau, objets trouvés et papiers intercalés en cours de séchage; cela donne lieu à toutes sortes de découvertes fortuites qui plus tard iront jusqu’à modifier le parcours préalablement établi. Malgré quelques revers, ce fut quand même une belle expérience du CONTRÔLE en cours d’exécution. L’exposition fut présentée à la galerie Louise Carrier de Lévis.

 


Au clair de la broue

Dans mon logement situé au 541 rue Richelieu, Québec, j’ai créé de nombreux tableaux de 1993 à 1998, inspiré par ce chaleureux quartier St-Jean-Baptiste qui était le mien, bouillant de vie et qui finit par prendre une place importante dans mes œuvres. J’étais fort inspiré par les gens, par l’usure des pavés et des rues un peu tordues et des parcs animés, il faut le mentionner. Pour décrire l’ambiance générale, plusieurs querelles entre voisins créaient un tintamarre insoutenable et qui souvent dégénérait jusqu’au beau milieu de la nuit. Les dépanneurs du coin faisaient des affaires d’or, surtout avec la bière Colt 45(9.5% d’alcool). Une exposition à la galerie l’Alternative rue Saint Nicolas (en bas de la Côte du Palais) fut présentée en novembre 1994.




Oeuvres diverses

Divers

Journaux

Extraits de l'Avantage Gaspésien du 29 juillet et 5 aout 2015.


Entrevue (Lundi 27 juillet 2015)

Entrevue avec Laurence Gallant de la télévision de Radio-Canada sur l'exposition "Rupestres" à la galerie d'art de la maison de la culture de Ste Anne des Monts.

Regardez à la minute  30:50 du clip suivant.

Durée: 1min 20 sec.

Chaloupes

Expérience très favorable au cours des 2010, 2011. Du point de vue artistique, un peu mais sans plus. Je suis parvenu à en faire six, dont cinq de 12 pieds et une de 14 pieds. L’expérience des membranes élastomères pour l’étanchéité des dessous me fit progresser vers d’autres avenues…




Masques

Masques de plâtre, de bois, de pâte cartonnée faite-laveuse additionnée de colle à papier-tenture, ont servi en partie à la parade Fol-art. La pâte cartonnée faite-laveuse est créée à partir de papier journal chiffonné, placé dans une taie d’oreiller nouée et envoyée au lavage. Ils me furent sans doute inspirés, à cette époque, par mon peintre préféré, James Ensor. Une exposition avait été produite à la micro-brasserie l’Inox, dans le vieux port de Québec, en 1997 incluant quelques tableaux.


Asphaltum

A l’été 1995, mes amis artistes et moi avions décidé de créer notre propre groupe de craie de rue, nommé Asphaltum. Nous avions du même coup bénéficié de l’aide et de la permission de la Ville de Québec pour nous produire à la place d’Youville durant tout le festival d’été et plus tard. Armés de nos craies faites à la main, gouache, pinceaux et de nos torchons et chaudières d’eau, nous nous lancions donc délibérément dans la création. Aidés par notre chapeau renversé sur le sol en attente de généreuses contributions du public passant, nous vivions l’été à plein.

L’expérience fut fabuleuse, autant physiquement qu’artistiquement, et se reproduisit l’été suivant dans d’autres villes de la province (Granby, Sherbrooke). Danny Tardif, Paule Genest, André Miousse, tous de Québec prirent part à la formation.

 

Forteresse de glace Ludovica-village

En 1994, avec la collaboration des membres du conseil d’administration de l’Autre Caserne de Limoilou et de la ville de Québec, un budget nous avait été accordé (Asphaltum) pour la construction d’une forteresse en glace, sur les berges de la rivière St-Charles. L’événement se situait au-devant de l’usine F.X. Drolet de la rue Dupont, aux abords de la St-Charles.

Au cours du même hiver 1994, une activité de peinture avec colorants alimentaires sur la glace avait eu lieu sur la rivière avec une équipe de 12 artistes formés entre autres de François Chalifour, Danny Tardif, Paule Genest, François Chevalier, Jean Tremblay et André Miousse. L’événement avait été un succès et les découpures de journaux en témoignèrent. Sous l’administration Lallier à cette époque, la ville gérait l’entretient de la glace de la rivière St-Charles.


Parade Fol-art

Au printemps 1994, je décidai de faire une parade de tableaux dans les rues du Vieux-Québec. Aidé de mon entourage, de copains photographes et autres contributeurs techniques, je suis parvenu à créer cet événement qui fut un véritable scoop publicitaire.

C’était Montmartre et on chantait tous ensemble La Bohème d’Aznavour à cette belle époque. Les tableaux de la parade serviront plus tard à l’exposition « Au clair de la broue» à la galerie l’Alternative.



Dessins

Il peut être précieux pour moi de conserver certains souvenirs ne serait-ce  que ces quelques dessins. Ces derniers ont jonché le plancher et murs de mon appartement de la rue Richelieu durant des années et ce sont avérés avec le temps de précieuses sources d’inspiration. Les carrés noirs, les taches, la masse de noir, le mouvement dans le geste, l’accident de parcours, le modelé (important) de même que l’intégration d’éléments nouveaux jouent sur le sens de l’œuvre terminée ou non. Les enduire de fixatifs fut nécessaire. Certains finissent quand même aux rebuts, leurs temps de vie dépassés.

Combien de dessins avons-nous jeté sans hésiter, rempli des sacs de vidanges, en espérant trouver un répit dans l’espace sauvé de nos logements si petits?